Bon.
Écrire sa propre biographie est toujours une tâche difficile à mener. Ne pas trop en dire, ne pas en dire trop peu, ne pas se la jouer et garder un petit côté humour, ne pas se dévaloriser non plus…

Aussi, je vais faire quelque chose avec laquelle je suis un peu plus à l’aise: Je vais raconter une histoire. Mon histoire (ça y est, je me sens déjà narcissique. Tant pis, ça passera).

Tout commence le 30 juillet 1988, jour magique: Je suis né le même jour que ma mère m’a mis au Monde. Sacré coup de bol.
Par la suite, mon Papa m’a attrapé et s’est mis à me raconter des histoires. Tant que je dormais pas, il racontait.
J’ai pas dormi pendant huit ans.

Puis, ma Maman a pris le relais, elle m’a mis sur un monocycle et je devais pédaler pour fournir de l’électricité à la maison. Faites pas les choqués: J’adorais ça et j’étais très motivé. J’ai d’ailleurs fourni un moment de l’énergie à tout le village de La Reid.

Puis un beau jour, mes parents m’ont dit: « Fils, tu es un homme, que vas-tu faire maintenant? ».
Haha. Super, la question. Je pouvais pas rester un enfant et continuer à rêvasser et à me raconter des histoires? Il devait bien y avoir un truc à faire qui me permette de faire ça…
Je suis donc entré au Conservatoire de Mons, duquel je suis sorti en 2011, le même jour que j’ai fini mes études, à nouveau, coup de bol.

Ensuite, je suis allé dire bonjour à un ami, dans une fête médiévale.
Sans trop savoir pourquoi, je suis monté sur une table dans une taverne.
Là, d’un coup, silence. Les gens me regardent.
Je me souviens des paroles de mon professeur « Si les gens te regardent en se taisant, tu dois faire un spectacle, et tu verras, ça sera facile, il suffit de faire les choses dans l’ordre. »
C’est ce que j’ai fait. Un mot après l’autre, j’ai raconté une histoire.
C’est ce jour-là que Bavar est né. Il ne me quitte plus aujourd’hui, toujours tapi dans un coin à fabriquer de nouveaux contes.

Enfin, après avoir conté un peu partout, je me suis mis à jouer sur des planches, des vraies, de théâtre, mais aussi dans la rue avec mes amis de la Puck Company, ou devant une caméra.

Aujourd’hui, je fais toujours plein de trucs rigolos, j’essaie de les écrire parfois.
Je me dis que j’ai encore beaucoup beaucoup beaucoup de choses à apprendre et que ce n’est qu’un petit début de ce qui va être passionnant (enfin j’espère).

Pour terminer ce petit récit, je vais vous révéler trois rêves et trois choses que j’aime.
Mes rêves: Mettre des étincelles dans les yeux des gens (c’est une image), ne pas avoir le temps de m’ennuyer (mais un peu quand même) et faire revenir les dinosaures sur Terre.
Ce que j’aime: Les compliments, le hands-up et le saucisson. Surtout le saucisson.